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La saison dernière, l’artiste était déjà programmé mais à cause du confinement un report s’avérait incontournable. Voilà, chose faite, le concert a bien eu lieu avec un aménagement d’horaire. Couvre-feu oblige, les artistes ont investi la scène du Hall du Forum à partir de 18 h au lieu de 20h30. Dés l’annonce du président de la république le Forum de Berre avait pris ses dispositions en décalant l’heure du concert et le public n’hésita pas à s’en accommoder. Masque visé sur le nez pour chacun, distance entre les fauteuils, l’équipe du Forum a pris toutes les dispositions pour un accueil optimal du public dans les règles sanitaires et de distanciation en vigueur.
La soirée démarra avec une première partie, le Duo Bertolino / Le Gac. Une entrée en matière étonnante pour le public qui découvre une musique électro-acoustique où la flute rencontre la vieille à roue. Le Gac est breton et Bertolino est provençal, de cultures diverses, leurs musiques ne font d’une. La fusion des deux instruments pousse l’auditoire à une transe sonore et hypnotique. La flûte est séquencée parfois, ce qui provoque des boucles musicales transformant le duo en véritable orchestre. Pour faire une comparaison définissable, leur musique de style celto-new-age rappelle un peu l’esprit du générique de le série culte « Game of thrones ». Avec un premier morceau, « Alunissage » issue de leur album « ubiquité », le ton est donné, durant 40 minutes de virtuosité.
Puis Paloma Pradal prolongea cette soirée accompagnée du guitariste Sébastien Giniaux. Elle qui a l’âme gitane, est aussi rageuse que bouleversante, lui qui a les notes au bout des doigts, puise son inspiration au fin fond de l’Afrique. Ensemble, ils portent les spectateurs vers des chemins musicaux inattendus. Paloma Pradal lance une première note et sa voix nous prend aux tripes. Heureuse de son retour sur scène, elle propose quelques morceaux en exclusivité de son prochain album « Point de flamenco ou de buleria, on va écouter des sonorités d’Afrique ou d’Amérique du sud » dit-elle à son auditoire. Elle aborde avec fierté un morceau de son père, le grand Vicente Pradal en susurrant des vers de Garcia Lorca issu de la pièce de théâtre « Yerma ». Elle offre Nougaro avec « Bonheur », et le poing levé elle chante fièrement « Toulouse » la ville qui lui a donné son accent chantant. Le spectateur est attentif, à l’écoute et se laisse porter par l’émotion d’une telle présence scénique. Paloma Pradal toute jeune a déjà une belle carrière derrière elle, mais s’annonce à l’avenir des plus captivantes.
Le Forum a réuni son public malgré les changements d’horaire, habitude déjà acté puisque le prochain rendez-vous sera la pièce de théâtre « La convivialité » est ça sera à 19h au lieu de 20h30.